Les troubles respiratoires du sommeil constituent actuellement un vritable problme de la sant publique en raison de leurs prvalences accrues, de la lourde morbi-mortalit dont ils sont responsables, et des dpenses de sant croissantes qui en dcoulent. Leur diagnostic, souvent facilement voqu par la clinique, doit tre argument par un systme d'enregistrement de sommeil nocturne. Selon les capteurs utiliss et les conditions d'examen, quatre types de systmes d'enregistrement sont distingus. Le systme de type 1 correspondant  la polysomnographie (PSG) au laboratoire sous surveillance reste le Gold standard pour le diagnostic de ces troubles, mais rarement indiqu en pratique clinique en raison de sa complexit, ainsi que les dlais d'attente et les couts importants qui en dcoulent. En contrepartie, la polygraphie ventilatoire (PGV) type 3, consistant en l'enregistrement simultan de plusieurs paramtres cardiorespiratoires, est d'usage trs rpandu dans le monde, vu qu'il s'agit d'un systme potable, simplifi et peu onreux autorisant la ralisation des enregistrements en ambulatoire, et permettant aussi une rduction des dlais d'attente. En revanche, l'absence d'analyse du sommeil rend l'interprtation de la PGV beaucoup plus dlicate notamment lorsqu'elle est ngative.